Résumé :
Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles).
Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"...
Mon
avis :
J'ai
eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire (j'ai mis plus
d'une centaine de pages avant d'avoir vraiment envie de connaître la
suite de l'histoire). Et je trouve que le style d'écriture est
particulier.
J'en
avais entendu beaucoup de positif, mais je suis assez déçue
finalement.
Je
n'aime pas la catégorisation de Ford car je trouve que les classes
faites sont dévalorisantes pour les plus « inférieures ».
De manière générale, je ne cautionne qu'à moitié l'univers
dis-topique créé. Dans ce livre, on voit une remise en question de
la notion de famille qui est très importante à mes yeux. En effet,
je n'ai pas apprécié le déni des parents ni le fait que la
conception d'enfant soit honteux. De même je trouve révoltant qu'on
injecte de l'alcool ou qu'on sous-approvisionne d'oxygène le cerveau
des catégories moins intelligentes. Enfin, j'ai trouvé certains
détails comme la mutilation de l'indigène trop « crus ».
En
revanche, l'apprentissage par répétitions nocturnes était
intéressant à lire (même si dans ce cas là, c'est plus du
conditionnement qu'autre chose) et j'aimerais bien savoir si cela
fonctionne réellement. J'ai aussi apprécié le côté futuriste du
roman et certaines des inventions créées.
Ma note : 12/20
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire